Message-Lumière
de la Famille Myriam

 

La Famille Myriam Beth'léhem est :

  • Une communauté nouvelle de l'Église catholique, née du Souffle de Vatican II. Elle fut fondée à Baie-Comeau en 1978 par Sœur Jeanne Bizier.
  • Une Famille-communion à la fois contemplative et missionnaire vivant une Expérience de Providence et désirant porter l'espérance au monde.
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Le Message-Lumière est un moyen d'évangélisation au service de la Parole. C'est un message spirituel, livré chaque jour, portant la Lumière du Christ. Le Message-Lumière sur Internet est écrit au Foyer Myriam-sur-Mer de la Famille Myriam à Cap-Chat, en Gaspésie. (418 786-5889). C'est un travail de « famille », c'est-à-dire qu'il est fait en complémentarité avec Monique et Jacques qui sont des membres externes de la Famille Myriam.

 

Sainte Kateri Tekakwitha, une Autochtone d'origine mohawk, a vécu au 17e siècle; on l'a surnommée le « Lys des Mohawks ». Elle mourut en 1680 à l'âge de 24 ans. Voici un résumé de sa biographie et de sa vie spirituelle.

  Sa mère, convertie au catholicisme, était Algonquine, alors que son père était Mohawk agnier; ils venaient donc de deux tribus héréditairement ennemies. Son lieu de naissance a vu le martyre d'Isaac Jogues, de René Goupil et de Jean Lalande. Surnommée aussi le « Lys des Agniers », parfois on l'appelle tout simplement Catherine.

La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection. Lorsqu'elle en a l'âge, ses parents adoptifs (oncle et tante) et le chef indien l'obligent à choisir un mari, mais d'après les historiographes catholiques, elle souhaite conserver sa virginité. Son refus de mariage la réduit quasiment en esclavage. Elle désire devenir chrétienne, être baptisée. Jacques de Lamberville, un jésuite, accède à sa demande après six mois de catéchuménat, et elle est baptisée le jour de Pâques en 1676.

Kateri Tekakwitha a embrassé le christianisme avec tant d’ardeur que, tout de suite après sa mort, elle a donné naissance à un culte fervent. Du moins, c’est ainsi que sa renommée a traversé les siècles.

Aujourd'hui, Kateri Tekakwitha fait l’objet d’appréciations variables chez les Autochtones. Les uns se réjouissent aujourd’hui de voir honorée une véritable sainte catholique; d’autres n’y voient que la glorification d’une Amérindienne assimilée par la religion des conquérants; d’autres enfin se reconnaissent dans la femme autochtone qui aurait su unifier la foi au Christ et sa culture d’origine, jamais reniée.

Les lignes de force de la spiritualité de Kateri étaient une extraordinaire pureté d’âme et de corps, et une charité efficace à l’égard de tous. Cette laïque vécut intégralement l’existence indienne, au village comme aux grandes chasses hivernales. Ce n’est qu’en 1678, moins de deux ans avant sa mort, qu’elle cessa d’accompagner les siens à la recherche du gibier; à cette époque, l’emprise de l’Eucharistie était devenue tellement puissante sur elle qu’au risque de pâtir de la faim, elle ne voulait plus être éloignée de l’église pendant de longs mois. Même dans le milieu fervent de la mission, elle dut subir de grandes épreuves, en particulier de fausses accusations. Plus tard, ses calomniateurs ont été les premiers à la louer.

      Kateri Tekakwitha aurait voulu fonder une communauté de religieuses indiennes, mais le père de Lamberville l’en dissuada. Le 25 mars 1679, fête de l’Annonciation, on lui permit de prononcer privément le vœu perpétuel de virginité. On comprend que la postérité l’ait surnommée le Lys des Agniers.

      Elle se livrait à de douloureuses mortifications, qu’elle modéra, d’ailleurs, sur l’ordre de son directeur. Cet esprit de pénitence, elle le dissimulait de son mieux, aimait la plaisanterie et riait de bon cœur.

Messe de mercredi à 7 h en l'honneur de sainte Kateri Tekakwitha
présidée par Mgr Claude Lamoureux, évêque de Gaspé :
https://youtube.com/live/7UR6whfPAyw?feature=share

MYSTÈRES GLORIEUX :
https://youtu.be/erY3deVPxF8